Lors de la 8ème édition du Nouveau Festival au Rocher de Palmer à Cenon, les Crazy Drivers se sont déchaînés sur scène. Ils nous ont interprété trois compositions personnelles et une reprise de The House of the Rising Sun. Bien qu’ils étaient dans le petit chapiteau musique, ils ont su remplir la salle grâce à leur énergie. Le groupe est composé de Julian à la guitare, Emma à la mandoline, Thaïs à la basse, Gabriel à la batterie et Klothilde au chant. Après leur incroyable prestation, nous avons eu la chance de les rencontrer.
La création du groupe a été à l’initiative de Julian. Il nous explique qu’après avoir été dans le groupe profs/élèves du lycée Philippe Cousteau, il a eu l’envie de monter son propre groupe. Pour cela, il a affiché des avis de recherche dans le lycée. Une fois le groupe crée, ils ont d’abord fait des reprises avant d’avoir leurs propres compositions, faites par Julian. Pour trouver de l’inspiration, il écoute de tout ce qui lui permet d’avoir une approche « polyvalente et globale » de la musique.
Leur nom, original, est tiré de leur approche à la scène. En effet, ils voient leur présence sur scène comme un état de transe avec la musique et les spectateurs. Leur look extravagant est associé à une histoire qu’ils se sont imaginée : étant des « conducteurs fous », avant de monter sur scène, ils ont été victimes d’un accident de voiture. C’est pourquoi on retrouve des traces de sang, de pneus et des déchirures sur leurs tenues.
Emma nous raconte alors après pourquoi elle joue avec une mandoline dans un groupe de rock. La raison est simple : en CE2, après la visite d’une intervenante, elle est tombée amoureuse de cet instrument. En 5e, elle s’est mise à la mandoline électrique, qu’elle a ensuite arrêtée jusqu’à ce qu’elle voie l’annonce de Julian. Pour lui, inclure la mandoline dans ses compositions est un challenge, mais également un travail intéressant, car cela lui permet d’apporter une originalité à son groupe et de se démarquer des autres. Gabriel rajoute que jouer sans la mandoline donne l’impression qu’il leur manque quelque chose.
Emma nous dit que pour eux, jouer ensemble est un moyen de décompresser face à la pression du bac. Les membres du groupe finissent en nous confiant qu’être dans un groupe leur a appris la cohésion, l’entraide, le partage et à compter sur les autres.
Claire Chevalier, Elsa Lahaye, Romain Roubakovitch.
