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La danse : un moyen de s’évader, mais pas que…

Journal du mercredi 14 mai 2025
Rencontre avec six jeunes lycéennes de Brémontier à Bordeaux, qui ont interprété une chorégraphie sur le thème de « l’évasion » dans le cadre d’une option danse.

Pour cette première matinée de festival, six lycéennes ont présenté une chorégraphie sur le thème de l’évasion.

Il s’agit d’un de leur projet réalisé dans le cadre de l’option danse proposée au lycée Brémontier à Bordeaux (33). Ce projet rassemble des danseuses de la seconde à la terminale, de niveaux et qualités divers. Dans leur création, elles ont choisi de faire un mélange de pleins de danses différentes avec plusieurs ambiances. En effet, chaque musique représentait une vision de l’évasion unique en créant différents contrastes. L’évasion est un thème très large et leur projet constitue l’aboutissement de ce qu’elles ont traversé tout au long de l’année. Lison, une des danseuses, témoigne sa fierté de présenter une chorégraphie « qui vient de nous » et où elles ont véritablement pu exprimer leur créativité en totale liberté.

En plus de leurs cours de danses habituels, elles ont pris l’initiative de réaliser d’elles-mêmes une chorégraphie mettant en l’honneur les femmes privées de leurs libertés dans des pays tel que l’Afghanistan ou l’Iran. Elles se sont inspirées, par exemple, de Mahsa Amini* et lui ont rendu hommage à travers un lâché de cheveux symbolique.

Pour elles, ce spectacle représente une réelle opportunité : c’est la première fois qu’elles avaient l’occasion de performer sur « une scène aussi grande ». Ce qui leur plait, c’est qu’elles puissent découvrir à travers leur option et le festival, le milieu artistique, rencontrer de nouvelles personnes, des artistes et d’acquérir de nouvelles compétences tout en s’amusant. Toutes sont conquises par ces opportunités et espèrent participer l’année prochaine à l’édition 2026 du nouveau festival.

 

* Mahsa Amini, une étudiante iranienne d’origine kurde de 22 ans, est tuée le 16 septembre 2022 à Téhéran, trois jours après avoir été arrêtée par la police des mœurs iranienne pour « port de vêtements inappropriés ».

 

Iban Doxaran et Aybike Koktarim