Grégory Mallet est un champion olympique de natation venu répondre aux questions des jeunes présents sur le festival.
Une des questions, étant l’essence même de la motivation des jeunes, concernait les choix auxquels étaient exposés les lycéens. D’après lui, un bref passage sur les réseaux sociaux à regarder les stories de nos proches – ou même des célébrités – amène à se poser de nouvelles interrogations : sa vie n’est-elle pas mieux que la mienne ?
Les réseaux sociaux possèdent quelques fois ce côté dévalorisant, celui où ils nous montre que tout le monde a une vie parfaite, et même si l’on sait que cela est faux, l’effet n’en est pas moindre. Et avec tout cela, nous en oublions le plus important, celui de « faire des choses concrètes » pour vivre cette vie à laquelle nous aspirons tous. Une vie réelle.
L’ancien champion olympique de natation déclare, tout haut : « J’ai fait le choix de guider ma vie par ma passion et je ne regrette rien ».
En cette après-midi de mai ensoleillée, Grégory Mallet veut nous faire comprendre que les moments de joie et de partage entre amis c’est bien, mais ce n’est pas le plus important. Certes il n’est pas inconciliable d’aller en soirée et de faire du sport de haut niveau. Mais à un moment, il faut faire un choix.
Il affirme, qu’avec son vécu, un entraînement qui l’emmènera peut-être loin, vaut mieux qu’une soirée qui pourrait s’avérer ennuyante. Il n’exprime aucun regret par rapport à ses choix qui ont certainement dû lui coûter, mais il ne les qualifie pas de « sacrifices ». Après tout, ses choix l’ont conduit au podium olympique. Grégory Mallet a fait tout ce qu’il pouvait pour réussir ; il a réussi. Selon lui, tout faire pour réaliser son rêve permet d’instaurer une confiance en soi, même si l’on échoue, cela « ne coûte rien d’essayer ».
Une question s’impose alors lorsque l’entretien avec le champion olympique touche à sa fin : ne vaudrait-il mieux pas guider notre vie par une vraie passion qui nous permet de nous rapprocher de cette « vie parfaite » dont tout le monde rêve tant ?
Moé Chassagne-Arikawa et Lou-Anne Louvounou