Catharsis,
Source de l’Oasis,
Les enfants des morts, sommeillant au coeur du Styx,
Les feuilles des arbres sont des usines, origine des craintes que je rumine.
Je me délecte des murmures qui sont tiens et à la fin, tu es las de ce monde ancien.
Nos vies valent, valse, se voilent valdinguent en vain, vos vies, leur vie, ce ne sont que des casse-têtes sans fin.
Ma vie n’est qu’escapade,
Nos vies sont, seront fades,
Les vôtres sont couleurs,
Sa vie, synonyme de chaleur,
Et la mienne, la mienne un jour, deviendra la tienne.
La tienne, est belle
La tienne, je la déroberai comme un Machiavel.
Dans la peau d’un prince,
Je pillerai ta province,
D’une oeil de lynx,
Tu contempleras mon effigie du Sphinx,
Je deviendrai ces lectures suintantes de mièvreries,
Tu dévoreras mes pages comme une jeune Bovary,
Lovecraft, me prêtera sa plume,
Car tu n’es qu’une poussière d’incertitude.
Et alors je,
Partirai puis changerai,
Je créerai,
Je croirai,
Je crierai,
Je cracherai,
Je craindrai.
Langueur,
Torpeur,
Rancoeur,
Aigreur,
Un jour, j’aurai de la valeur.